Paul Jacoulet
Paul Jacoulet
Jacoulet was born in Paris in 1896 and lived in Japan for most of his life. During World War II, he moved to Karuizawa, where he survived in the countryside by growing vegetables and raising poultry. During the occupation, at the request of General Douglas MacArthur, he was recruited by Commandant Charles McDowell to work at the Tokyo Army College. MacArthur would join Greta Garbo, Pope Pius XII and Queen Elizabeth II, as a prominent collector of Jacoulet's work.
Jacoulet prints are rare and often sell in the $5,000 to $20,000 range. The Parisian Lady, a print from 1934, sold for $25,000 at auction.[1]
Paul Jacoulet's (1902–1960) creative period was 1939-1960. Jacoulet is considered one of the few western artists to have mastered the art of woodblock printing sufficiently to be recognized in Japan. His works are almost all of people, either portraits or full body images capturing some background details. He has had a number of exhibits in the years since his death including two at the Pacific Asia Museum in Pasadena (1983 and 1990), the Yokohama Art Museum (1996 and 2003), the Riccar Museum in Tokyo (1982), and the Isla Center for the Arts on Guam (1992 and 2006). He also achieved some recognition in his lifetime including an exhibit sponsored by the US Fifth Air Force (in 1946 according to Time Magazine). Two complete catalogues of his woodblock prints exist (one in English and one in Japanese with some English) as well as exhibition books and posters from all his exhibits. The earliest book about him was written during his lifetime (Wells, 1957) and includes the original desperation prices for which he sold his work at that time. Many prints are very rare because all Jacoulet’s pre-World War II work that had not already been taken out of the country by collectors was destroyed by fire. Jacoulet was a true renaissance man –French but born and raised in Japan, expert in Kabuki, proficient on traditional Japanese musical instruments, a good calligrapher, conversant in several languages, and a recognized butterfly collector. Growing up in Tokyo he was the next door neighbor of Ukiyoe authority Yone Noguchi; he was taught English by Noguchi's American wife, Leonie Gilmour, and befriended their son, the young Isamu Noguchi. Jacoulet’s father was an ambassador so Paul was widely traveled and was doted upon by his mother. She supported his artistic endeavors all her life. She believed that if French Polynesia was good for Paul Gauguin, then Jacoulet must go there too. She sent him away many winters from Japan to various islands in Micronesia, Indonesia, and the Philippines. Although his most valued works are from this part of the world, he also has a substantial number of prints with subjects from China, Korea, all areas of Japan, and Mongolia. Just one print depicts an American.
Jacoulet's works are also interesting to anthropologists. First because his subject matter was indigenous people in their traditional dress. In 1939 traditional people were the norm in his travels. Today his work is often used as a basis for reconstructing, for example, what Ainu traditional dress looked like by the Ainu themselves in their quest to reconnect with their cultural roots. Second, some of the subjects who posed for Jacoulet are still alive and they are currently being interviewed by a professor in Guam (Donald Rubinstein) to learn more about his artistic process.
Jacoulet was a shameless self-promoter and he sent prints to famous people to enhance his reputation. Mrs. Douglas MacArthur received an annual Christmas gift and his work hung in the General’s headquarters in Tokyo and later at the Waldorf-Astoria. Jacoulet was a flamboyant gay man at a very early date to be out, and his sexual orientation and gender fluidity are clearly reflected in his work. Near the end of his life Jacoulet was barred from entering the US due to his “undesirability” as a gay person. Undeterred, he dressed up in a white suit with a silver headed cane and walked into the US at Niagara Falls.
Jeune Garcon de Saipan Tenat Des Coq…
Belle de Yap et orchidees
Biographie[modifier | modifier le code]
Paul Jacoulet est né prématuré, rue de Rome à Paris, le 23 janvier 1896. Il restera toute sa vie d’une santé très fragile. Dès l’âge de trois ans, il quitte la France avec sa mère Jeanne Pétrau-Lartigues de Membiel (1874-1940) pour aller rejoindre au Japon son père, Paul Frédéric Jacoulet (1872-1921), professeur de français à l’École des hautes études commerciales de Tokyo ainsi qu'à l’École des langues étrangères depuis 1897.
Paul Jacoulet est un enfant de constitution fragile, restant souvent alité. Sa santé vacillante l'accompagnera tout au long de sa vie. Il est scolarisé dans les écoles japonaises et adopte la langue, la culture et le mode de vie japonais. Il s'initie au dessin dès l'âge de 11 ans.
En 1920, sa mère lui trouve un emploi d'interprète à l'ambassade de France mais fréquemment malade Paul Jacoulet décide de démissionner. Au décès subit de son père le 2 janvier 1921, sa mère quitte le Japon et laisse son fils derrière elle. Elle ne revient de Paris qu'en février 1929, avant de partir en Corée, colonie japonaise, à la fin octobre rejoindre son nouveau mari, le médecin Hiroshi Nakamura, professeur à l’université impériale de Keijō. C'est ainsi à l'occasion de ces visites à sa mère que Paul Jacoulet dessine des portraits de Coréens1.
La découverte de la Micronésie[modifier | modifier le code]
Paul Jacoulet décide de suivre un camarade et de découvrir la Micronésie, qui est alors le mandat des îles du Pacifique, mandat de la Société des Nations sous administration de l'Empire du Japon depuis 1920. Il part pour un premier voyage en mars 1929 avec son ami Yujirô Iwasaki et est très profondément marqué par ce séjour, qui le décide à devenir artiste. Il peint de nombreuses esquisses et aquarelles sur son itinéraire. Chaque année, jusqu’en1932, il passe les printemps dans les îles Mariannes sur l'île de Saipan, dans les Îles Carolines, aux Îles Yap, Chuuk et Pohnpei, dans les Palaos, les îles Marshall, les Manado et les Célèbes.
L’artiste prend conscience de la fragilité de certaines populations de Micronésie, notamment de l’île de Yap, auxquelles il s’attache particulièrement. Il fixe sur le papier ces scènes évanescentes de vies pleines de charme. Hommes, femmes, enfants, objets de la vie quotidienne, parures, tatouages, bijoux ou accessoires deviennent des sujets artistiques, qu’il replacera plus tard dans ses estampes lumineuses qui renouvellent le genre de l'ukiyo-e.
L'institut Jacoulet des estampes[modifier | modifier le code]
En 1933, il crée son atelier, qu'il nomme l’Institut Jacoulet des estampes (Jacoulet Hanga Kenkyu-jo) dans le quartier d'Asakusa à Tokyo. Il collabore avec des maîtres graveurs et imprimeurs, selon la tradition du ukiyo-e. Il produit et expose ses premières séries d’estampes et connaîtra, bientôt une certaine renommée.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Paul Jacoulet reste dans sa maison de Tokyo et ne déménage à Karuizawa dans les montagnes de la préfecture de Nagano, que lorsque les bombardements sont trop violent sur la ville en1944. Son travail artistique s'arrête, la clientèle étrangère ayant quitté le Japon et les matériaux se font rares. Il se consacre donc à la culture de fruits et de légumes pour assurer sa subsistance. Il est toutefois un des rares étrangers à être autorisé à voyager à Saipan et à Okinawa. Il fréquente aussi Noël Nouet, autre français créateur d'estampes vivant depuis 1926 au Japon.
Reconnaissance américaine[modifier | modifier le code]
Avec l'occupation américaine du Japon, Paul Jacoulet est recruté à l'automne 1946 par le Commandant Charles T. McDowell pour devenir professeur d'art au Tokyo Army College (1946-1948), à la demande du général Douglas MacArthur, grand collectionneur de son œuvre. Cet intérêt de MacArthur, alors au sommet de sa carrière, contribueront à sa notoriété aux États-Unis. Trois expositions sont organisées sur deux bases américaines au Japon dès 1946. Paul Jacoulet achète un grand terrain et une maison à Karuizawa, où il emménage en mars 1948. Quinze estampes paraissent en 1948, trois l’année suivante, puis au rythme de trois à six par an jusqu’en 1960. Les expositions à l’étranger se succèdent, d'abord sur la base américaine de Guam en 1947, puis à Los Angeles en 1950, New York en 1951, Helsinki en 1952 et Perth en 1955.
En 1953, la santé de l’artiste se détériore, les premiers symptômes du diabète se manifestent. D’octobre 1954 à avril 1955, Paul Jacoulet entreprend un long voyage avec Thérèse, sa fille adoptive depuis 1951, et qui est la fille de son assistant Jean-Baptiste Rah. Ce périple les mène à Hong Kong, Singapour, en Australie, à Tahiti et aux Antilles. De retour à Karuizawa, l’artiste prépare un grand projet de cent vingt estampes sur les populations en voie d’extinction en Asie et dans le Pacifique.
Paul Jacoulet meurt des complications liées au diabète le 9 mars 1960. Il est enterré auprès de son père Paul Frédéric au cimetière d'Aoyama à Tokyo.
Le Pacifique Mysterieux, Mers du Sud
Yagourouh et Mio, Yap, Ouest Carolines
Œuvres artistiques[modifier | modifier le code]
Paul Jacoulet sélectionne les meilleures ustensiles et les meilleurs graveurs. Influencé par le Shin-hanga (新版画?), il édite lui-même ses estampes. La quasi-totalité de ces estampes sont des portraits mettant en scène des gens ordinaires du Japon, de Chine, de Corée ou de Micronésie.
Dans ces premières œuvres, l'influence de Paul Gauguin est notable et renforcée par le cadre des estampes, les îles du Pacifique.
Les estampes de Paul Jacoulet sont de deux formats différents : ōban (大判?) et un format plus petit (carte postale) de réédition des estampes les plus populaires. Les estampes de format ōban sont au nombre de 166.
Outre ses talents artistiques, Paul Jacoulet était aussi connu pour sa très riche collection de papillons.
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